Les photographies de la série Calligraphie aquatique s’attardent à la découverte des marais. Là, on peut y observer le processus naturel de décomposition et de putréfaction qui rappelle aisément l’idée de la mort. Heureusement dans le cycle saisonnier, cette mort n’est que temporaire car elle laisse place à la renaissance d’une vie en dormance. Au printemps, se met en place la transition du «vieux» qui se dissout, de la vie qui meurt et qui renaît. «Il faut mourir pour renaître» comme dit un vieil adage.
J’aime à penser que mon processus de création s’apparente aux changements perpétuels du vivant. Dans cette série d’images amalgames, une photographie de base montre un sujet figé dans le temps, dans un instant qui ne reviendra jamais. Avec l’ajout des interventions picturales, la photo d’origine se métamorphose pour renaître sous une forme inusité, celle d’un espace paysager qui invite la mouvance du regard.